En quelques jours seulement, l’administration Trump a inclus un nouveau fabricant de téléphones chinois sur sa liste de sociétés sanctionnées.
Jeudi, le Département américain de la Défense a inclus Xiaomi dans la liste des “entreprises militaires chinoises communistes opérant directement ou indirectement aux États-Unis”.
Le ministère s’engage à identifier et contrecarrer la stratégie de croissance de la République populaire de Chine en soutenant les efforts de modernisation de l’Armée de libération du peuple. Cela implique de garantir que l’accès de l’armée à des technologies et compétences avancées acquises et développées par des entreprises, des universités et des programmes de recherche qui semblent être des entités civiles soit surveillé.
Xiaomi s’est ajouté à Huawei et à d’autres sociétés chinoises, principalement actives dans les domaines de l’aviation, de l’énergie nucléaire, de l’infrastructure et des semi-conducteurs, figurant sur cette liste. Les entreprises américaines ne sont pas autorisées à investir dans les entreprises de cette liste, et celles qui ont déjà investi doivent se désengager de ces entreprises avant le 11 novembre 2021.
Dans un communiqué diffusé sur son site Web, Xiaomi a affirmé qu’elle n’est pas détenue, contrôlée ou associée à l’armée chinoise, et n’est pas qualifiée de “société militaire chinoise communiste” telle que définie dans le NDAA.
Déclaration : « La Société respecte la législation en vigueur et opère en conformité avec les lois et règlements applicables dans les régions où elle exerce ses activités. La Société souligne qu’elle propose des produits et services destinés à un usage civil et commercial. »
Il est important de souligner que les entreprises américaines ne sont pas empêchées de faire des affaires avec Xiaomi, contrairement à Huawei qui est soumis à des restrictions plus strictes en étant sur la liste “Entity List”.
Xiaomi, une entreprise orientée vers les consommateurs, se distingue de Huawei en ne fabriquant pas d’équipements de télécommunication. Cependant, être considérée comme une menace potentielle aux États-Unis est préjudiciable pour l’entreprise. Avec l’administration de Trump en transition vers celle de Joe Biden le 20 janvier, Xiaomi peut espérer que la nouvelle administration réexaminera la décision.
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