Avec l’introduction de la puce M1 par Apple, la distinction entre le MacBook Air et le MacBook Pro s’est quelque peu estompée.
Le MacBook Pro, qui est généralement doté du processeur le plus puissant de la gamme et capable de gérer des tâches professionnelles exigeantes, a longtemps été le fleuron des ordinateurs portables d’Apple. Cependant, sa position est quelque peu remise en question par la récente mise à jour du MacBook Pro 13 pouces avec la puce M1 de l’entreprise, un processeur qui équipe également le dernier MacBook Air.
Ma expérience avec le récent MacBook Pro M1 était si similaire à celle avec le MacBook Air M1 que, à un moment donné, j’ai dû regarder vers le bas au clavier pour être sûr de celui que j’utilisais. Ce n’est qu’en remarquant la Touch Bar que je me suis rendu compte que j’utilisais le nouveau Pro.
Maintenant, il est essentiel de souligner que je ne corresponds pas au public cible du Pro. Je ne manipule pas de grandes quantités de photos ni ne travaille avec des vidéos 4K provenant de caméras haut de gamme. En conséquence, les tâches que j’accomplis au quotidien ne sollicitent pas pleinement ses capacités. Le Pro est spécifiquement conçu pour être un outil de travail pour les professionnels de la création.
Cependant, bien que le M1 Pro possède le même processeur que le M1 Air, il ne propose pas vraiment d’éléments distinctifs ou uniques, en particulier pour les professionnels créatifs cherchant la puissance maximale d’un MacBook. Contrairement aux anciens modèles Pro équipés de processeurs Intel, qui offraient la possibilité de choisir entre différents processeurs, Apple propose actuellement une seule version du M1.
Peut-être que si Apple avait retardé la sortie d’un MacBook Pro 13 pouces jusqu’à ce que diverses versions de sa puce interne soient prêtes, mon opinion aurait été différente.
Le design Pro reste inchangé, incluant toujours la Touch Bar.
De la même manière qu’avec le MacBook Air basé sur M1, Apple a conservé le design extérieur du MacBook Pro de la version Intel. Il est équipé d’un écran Retina de 13 pouces avec la technologie True Tone, d’une webcam 720p, du nouveau clavier Magic Keyboard, de Touch ID (pour télécharger des applications, effectuer des achats avec Apple Pay et déverrouiller l’ordinateur portable) et d’une prise casque.
Les processeurs Intel Pro et M1 Pro sont tous deux équipés de haut-parleurs stéréo, mais ils se distinguent par leurs microphones. Alors que la version Intel est dotée d’un ensemble standard de trois micros, le modèle M1 est pourvu de trois micros “studio-qualité” offrant un rapport signal-bruit élevé. Par conséquent, le M1 Pro offrira une meilleure qualité sonore, que ce soit pour les appels vidéo ou l’enregistrement audio.
Il y a une pénurie évidente de ports sur le MacBook Pro M1. Contrairement au modèle Intel qui offre la possibilité de choisir entre quatre ports USB Thunderbolt 3 (deux de chaque côté) ou deux de chaque côté, le MacBook M1 Pro est livré uniquement avec le dernier arrangement de ports limité. Il est essentiel de prendre en considération si vous avez fréquemment besoin de connecter des lecteurs de cartes SD, des chargeurs et d’autres appareils simultanément.
Le trackpad du MacBook Pro est excessivement grand, ce qui entraîne malheureusement quelques problèmes d’utilisation. Contrairement au MacBook Air M1, qui a une base légèrement inclinée, la base du MacBook Pro M1 est complètement plate. Ainsi, lorsque vos paumes reposent sur le MacBook ouvert, il est plus facile de déclencher involontairement le trackpad.
Cela peut sembler être un petit problème de conception, mais en réalité, c’est très agaçant et peut perturber votre travail. Par exemple, lorsque j’utilise le M1 Pro, les côtés de mes mains touchent souvent le trackpad, ce qui fait que le curseur divise les phrases, crée des pauses de page inutiles, voire supprime des mots.
Je réalise que le Pro contient plus de composants internes que l’Air (comme une batterie plus grande, des ventilateurs, etc.), ce qui rend difficile un design aussi fin et conique. Cependant, pour pallier cela, Apple pourrait envisager d’intégrer un trackpad légèrement plus petit.
Ensuite, il y a un problème majeur de conception avec cet appareil : la Touch Bar. Bien qu’elle offre des raccourcis, des suggestions de frappe, des commandes, des touches de fonction, etc., en fonction de l’application utilisée, personnellement, je ne l’utilise jamais sauf pour régler le volume. De plus, avec l’arrivée du centre de contrôle de MacOS Big Sur, la Touch Bar semble désormais très redondante.
Je n’étais pas certain de la raison pour laquelle je pensais qu’Apple allait enfin supprimer cette fonctionnalité avec la sortie du M1 Pro. Peut-être pensais-je que la société avait pris en compte les nombreuses critiques des experts en technologie et des consommateurs ordinaires demandant la suppression de la Touch Bar. Cela pourrait encore se produire, cependant, car les récentes rumeurs suggèrent qu’Apple abandonnera cette fonctionnalité sur ses futurs MacBook Pros de 14 et 16 pouces.
Concernant la puce M1.
Avant de commencer la présentation, examinons les divers modèles et tarifs du MacBook Pro M1.
Il est proposé en deux configurations différentes : une avec un processeur 8 cœurs et un GPU 8 cœurs, offrant respectivement 256 Go ou 512 Go de stockage pour 1 299 $ et 1 499 $. Les deux versions sont équipées de 8 Go de mémoire par défaut, mais vous avez la possibilité de la faire passer à 16 Go moyennant un supplément de 200 $. De plus, le stockage peut être augmenté jusqu’à 2 To, avec un supplément de 800 $ si vous partez de 256 Go et de 600 $ si vous partez de 512 Go.
Si vous souhaitez une analyse plus détaillée de l’impact de la puce M1 sur Apple, je vous invite à consulter mon examen du MacBook Air. En ce qui concerne le M1 Pro, retenez simplement qu’il offre des performances et des graphismes plus rapides, et permet au modèle Pro de fonctionner davantage comme un iPhone ou un iPad.
En ce qui concerne les performances, elles sont bien meilleures que celles de la version Intel selon mon expérience. Je n’ai pas encore rencontré de ralentissements ni entendu le ventilateur se déclencher. Toutefois, je n’utilise principalement cet ordinateur portable que pour des tâches simples telles que l’utilisation de Chrome avec des applications comme Slack, Telegram, iMessage et Spotify. Il est possible que je ne pousse pas suffisamment ses capacités. Cependant, je suis convaincu que ceux d’entre vous qui prévoient d’exécuter des tâches vidéo exigeantes constateront qu’il est parfaitement capable de les gérer.
Enfin, un MacBook doté d’une autonomie remarquable.
Au cours des dix dernières années, j’ai utilisé exclusivement des MacBooks pour m’aider dans ma vie quotidienne, ce qui a entraîné le développement d’une faible anxiété. Cela se traduit par des comportements tels que vérifier fréquemment l’état de la batterie ou m’assurer que mon chargeur est à portée de main.
Lorsque j’ai appris qu’Apple affirmait que le nouveau MacBook Pro avait la plus grande autonomie de tous les Mac existants, offrant jusqu’à 20 heures de lecture vidéo et 17 heures de navigation web, j’ai eu des doutes.
Il s’est avéré que mes inquiétudes étaient sans raison. Ce mauvais garçon a duré 10 heures lors d’une journée chargée, ce qui représente plus du double de la durée de vie de la batterie de mon MacBook Pro basé sur Intel de l’année dernière.
Je suis très impressionné car j’ai utilisé Google Chrome comme navigateur en permanence. Bien que ce ne soit pas une application native d’Apple (comme Safari), Google Chrome est réputé pour consommer rapidement la batterie. Malgré cela, même avec 20 onglets ouverts, des appels vidéo sur Google Hangouts et d’autres applications en cours simultanément, la batterie de mon MacBook Pro a continué à se décharger lentement.
Les utilisateurs qui préfèrent les applications Apple peuvent avoir la certitude qu’ils bénéficieront de plus de 10 heures d’autonomie sur un MacBook Pro.
Pouvez-vous identifier les véritables utilisateurs de MacBook M1 Pro, s’il vous plaît?
Si vous examinez le MacBook Pro 13 pouces équipé de la puce M1 (par rapport au MacBook Air M1), il est probable que vous utilisez votre ordinateur de manière intensive au quotidien, que ce soit pour des tâches exigeantes telles que l’importation et l’exportation de gros fichiers, le rendu de graphismes, ou encore l’édition de vidéos et de photos. Avant de procéder à l’achat, il est important de vérifier que toutes vos applications créatives essentielles sont compatibles et optimisées pour la puce M1.
Si vous vous limitez à l’utilisation des applications propriétaires d’Apple telles que Final Cut Pro et Logic Pro, vous n’avez pas à vous inquiéter. Cependant, si vous dépendez de la suite d’applications Adobe, vous pourriez rencontrer des problèmes. À part Lightroom, aucune des autres applications Adobe ne fonctionne actuellement sur le M1 Pro.
Apple propose temporairement sa technologie Rosetta 2, un logiciel d’émulation permettant aux applications Intel de tourner sur les MacBooks utilisant la puce ARM. Cependant, il faudra du temps avant que l’optimisation des applications soit équivalente à celles des versions Intel. C’est un élément à considérer avant de faire un achat.
Puisque je n’utilise pas et n’ai pas besoin de ces applications créatives, et que je ne fais pas d’édition de séquences, j’ai décidé de parler à des vidéographes pour comprendre la raison d’être de ce MacBook Pro de 13 pouces.
Débutant avec l’un des producteurs vidéo de Mashable, Mark Stetson a décrit son utilisation du M1 MacBook Pro comme une première expérience.
Le contenu des produits Apple ne correspond souvent pas à leurs capacités réelles. Selon lui, cette inadéquation se manifeste généralement avec la version 2.0 du produit, lorsqu’il atteint sa pleine maturité. Malheureusement, le même problème se retrouve également dans les mises à jour des logiciels Mac, tels que Adobe Suite et Premiere.
David Imel, un écrivain et chercheur de la chaîne YouTube MKBHD, qui auparavant était reporter technologique pour l’Autorité Android, a exprimé des points de vue similaires à ceux de Stetson.
Je crois qu’ils ont employé cet ancien châssis pour évaluer la performance de la nouvelle puce et observer la réaction des utilisateurs à son égard, ainsi que pour tester son fonctionnement dans des conditions réelles.
Imel est d’avis que l’achat du MacBook Pro de 13 pouces peut être considéré comme gênant pour les professionnels du contenu en ce moment, cependant certaines de ses fonctionnalités pourraient s’avérer utiles dans certains cas d’utilisation, en particulier par rapport au MacBook Air.
Selon Imel, le MacBook Pro est recommandé si vous recherchez un ordinateur portable fiable, grâce à des caractéristiques telles que des micros de qualité studio et des haut-parleurs performants. De plus, il possède une batterie plus durable que celle du MacBook Air, ce qui peut être utile pour une utilisation en extérieur grâce à son écran plus lumineux.
Il a également mentionné que ce MacBook Pro pourrait être le moins coûteux pendant un certain temps.
Lorsqu’ils seront commercialisés, les modèles Pro de 14 pouces et de 16 pouces devraient être perçus comme les modèles haut de gamme. En revanche, l’Air de 13 pouces et le Pro de 13 pouces seront probablement considérés comme des choix plus abordables.
Le photographe et podcasteur Tyler Stalman est du même avis qu’Imel quant à la accessibilité du M1 Pro, le qualifiant de choix idéal pour les créateurs vidéo débutants qui se lancent dans la production.
Selon Stalman, pour un peu plus de 1 000 $, vous pouvez acquérir un appareil qui répondra à tous les besoins essentiels, comme la modification en 4K, la manipulation de plusieurs pistes et le travail avec les fondamentaux de la vidéo de manière très pratique. Cette technologie a été améliorée.
Cependant, Stalman, qui se consacre entièrement aux vidéos de tir et de montage, a choisi d’attendre les versions de nouvelle génération pour une raison spécifique, en plus de la possible inclusion d’une carte SD : une plus grande capacité de stockage ou de mémoire vive.
“Les limitations liées à la mémoire RAM peuvent se révéler être une réalité. Cependant, si vous exercez un type de travail qui a traditionnellement nécessité une grande quantité de RAM, vous pourriez vous retrouver confronté à ces goulots d’étranglement”, a-t-il expliqué. “La plupart des tâches ne sont pas extrêmement exigeantes, comme l’édition de vidéos en 4K par exemple. Mais les travaux en 3D, les effets visuels, la composition, l’utilisation de nombreuses couches dans des logiciels tels que Photoshop ou After Effects… il y a des cas où vous commencez à avoir besoin de plus de mémoire RAM. Ce n’est pas une option.”
Après avoir échangé avec ces trois influenceurs, il apparaît que le MacBook Pro 13 pouces M1 est une option plus adaptée pour ceux qui souhaitent investir dans leur premier outil d’édition à un prix relativement abordable. En revanche, les créateurs expérimentés devraient attendre les prochains modèles MacBook Pro M1 Pro de 14 pouces et 16 pouces.
Le jugement rendu
La majorité des critiques ont salué le MacBook M1 d’Apple par rapport aux modèles Intel en raison de son exportation plus rapide et de sa batterie plus durable, sans toutefois aborder la question essentielle de la raison pour laquelle quelqu’un devrait l’acheter actuellement et pour qui il est destiné.
Je suis là pour vous informer que le MacBook Pro de 13 pouces est parfait pour les utilisateurs en ligne qui nécessitent plus qu’un simple navigateur web, mais moins qu’une station de travail complète pour l’édition vidéo et graphique. Ces individus ne sont pas des créateurs de contenu à temps plein, mais pourraient avoir des aspirations dans ce domaine. Ils cherchent simplement un point de départ fiable, et le fait d’apprécier la marque Apple et d’être prêts à investir en elle ne fait pas de mal.
Alors que le MacBook Air M1 est idéal pour une utilisation légère et une navigation occasionnelle, le MacBook Pro M1 va un cran au-dessus en offrant des micros de meilleure qualité pour un enregistrement audio de haute qualité, un écran plus lumineux pour une expérience de visualisation/édition améliorée, des ventilateurs intégrés pour le maintenir frais sous charge, et une impressionnante autonomie de batterie pour des sessions d’édition prolongées. Ainsi, si vous envisagez de vous lancer dans la création de contenu à faible consommation d’énergie, alors cette machine est faite pour vous.
Pour des projets plus avancés, il est préférable de laisser de côté cette idée.
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Sujets abordés : Apple et MacBook.
